Sinon comment faire ? 2/2
Après l’opération dépollution, l’opération réconciliation !
Dans la 1° partie de « Et vous, votre summer body, tranquille ? », je vous partage des pistes pour vous dépolluer d’une alimentation destructrice pour vous et votre précieux corps.
Ici, je vous propose de réfléchir à ce que vous faites entrer dans votre tête et, là aussi, d’y faire le tri.
Posez-vous les bonnes questions.
Comment regardez-vous votre corps ?
Comment le respectez-vous ?
Comment l’estimez-vous ?
Est-ce que ce que vous pensez de vous et de votre corps est positif et constructif ?
Est-ce que ça vous fait du bien ?
Est-ce que ça vous soutient ?
Les réponses sont non ?
Et si vous envisagiez d’arrêter de le juger, le critiquer, le dévaloriser ? (Donc, vous aussi au passage…)
Et si vous cessiez d’accepter les diktats dictatoriaux des réseaux, de la pub, de la mode et j’en passe ?
Et si vous décidiez de faire enfiiin preuve d’indulgence à votre égard ?
Parce que, à bien y réfléchir, est-ce que tout ce que nous avons dans la tête nous appartient vraiment ?
Ou, pour le dire autrement, est-ce que tout ce que nous pensons de nous, de notre vie, du monde, de notre corps vient uniquement de nous ?
Là, la réponse est clairement non…
Ça vient énormément, énormément de l’extérieur donc des conditionnements que nous subissons toutes et tous depuis notre arrivée sur notre petite planète.
Du coup, l’autre bonne question à vous poser est : maintenant que vous êtes grand.e (même si comme moi, c’est très relatif 😉 ), qu’est-ce que vous souhaitez vraiment garder de tout ça ?
Rêves d’ado stériles, croyances d’adulte débiles ?
Je ne sais pas vous, mais moi, ado, je rêvais désespérément de ressembler aux Suédoises longilignes, sommets de sexitude élancée du haut de leur mètre 70, auréolées d’une crinière blonde illuminant leurs yeux d’azur et dont les jambes kilométriques fendaient élégamment l’air avec une classe que je n’aurais jamais…
Et bien évidemment, j’en voulais passablement à mes parents de ne pas m’avoir donné le patrimoine génétique qui, à ce que je croyais dur comme fer, me paraissait être la seule solution envisageable pour qu’enfiiiin un garçon daigne s’intéresser vraiment à moi.
Autrement dit, je croyais que telle que j’étais, je n’avais pas d’intérêt et n’étais donc pas digne d’être aimée, pauvre vilain petit canard que j’étais parmi les majestueux cygnes.
Quoi de plus stérile, écrasant et épuisant ?

Et pourtant, il est à parier que je suis loin d’être la seule à m’être trimballée de désespérantes croyances comme celle-là…
Je suis loin du mètre 60, j’ai les yeux noisettes (enfin ça, c’est ce qu’on dit quand on ne veut pas dire marron) et les cheveux châtains et on ne va pas se mentir, je ne suis pas le meilleur exemple de la longilignitude…
Est-ce que c’est légitime à définir la valeur que je m’accorde ?
Est-ce que c’est juste que je souffre d’être telle que je suis ?
Est-ce que je dois passer ma vie regretter et en vouloir au cruel destin qu’est le mien que ça ne soit pas le cas ?
Là aussi, la réponse est non !
Parce que si je n’apprends pas à m’aimer telle que je suis, comment puis-je espérer que qui que ce soit le fasse à ma place ?
La vraie vérité sur vous ?
NON, ce qu’on a pu vous dire quand vous étiez enfant, NON, ce que vous avez lu dans les contes de fée à la très fâcheuse et très funeste influence, et NON, ce que vous montrent les magazines, les réseaux, la pub, la télé, n’est pas LA vérité.
(Et, au passage, OUI, le seul mot juste dans « intelligence artificielle » est artificielle et NON, rien de ce qu’elle nous montre n’est vrai)
NON, passer votre vie à décortiquer ce qui ne va pas chez vous, à vous désoler de ne pas réussir à « égaler » ces images aussi falsifiées qu’idéalisées, à vous dénigrer parce que vous n’êtes pas comme vous croyez qu' »on » (oubliant au passage combien le « on » est con 😜) voudrait que vous soyez, n’est pas une fatalité…
NON, vous n’avez pas à rentrer dans un moule qui ne vous correspond pas pour être aimable !!!
OUI, vous pouvez faire le choix d’être sympa avec… vous et votre corps !
OUI, vous pouvez inverser votre fâcheuse tendance à vous autodévaloriser.
OUI, vous pouvez décider d’être désormais aussi tolérant avec vous que vous l’êtes avec votre meilleure amie.
OUI vous pouvez réapprendre à dire oui à ce qui est bon pour vous, et non à ce qui ne l’est pas
Comment faire ?
Avant tout, DECIDER !

Décider que oui, c’est OK d’être tolérant.e avec vous.
Que oui, vous pouvez vous en donner l’autorisation aujourd’hui, même si vous ne l’avez pas reçue autrefois.
Que oui, vous pouvez être aimable et désirable même si vous n’êtes pas parfait.e
Que oui, vous pouvez envoyer valdinguer les diktats dictatoriaux et indéfendables de la mode et de l’industrie de la beauté
Que oui, vous pouvez prendre soin de vous sans devenir esclave d’une image irréaliste à atteindre même en vous y consacrant, corps et âme…
Que oui, vous pouvez aussi remercier votre corps pour tout ce qu’il fait pour vous et pour tout ce qu’il est.
Que oui, vous pouvez vous reconnecter à lui et ressentir plus, mieux et plus naturellement les choses.
Et même vous en réjouir.
Autrement dit, décider de vous réconcilier avec lui, cette incroyable mécanique magique qui fait de son mieux et qui mérite surement… mieux 😉
Ensuite ? Vous entrainer !
Vous re conditionner est un sport mental. Qui vous demande de vous engager. Si vous voulez courir un marathon, vous allez mettre votre corps dans les conditions nécessaires pour y arriver.
Si vous voulez vous libérer des conditionnements qui vous gâchent la vie, vous avez à mettre votre esprit et votre cœur dans les conditions nécessaires pour y arriver.
Donc vous choper à chaque fois que vous vous parlez mal ou vous vous regarder mal, et interrompre ce programme de + en + tôt. Aussi souvent que besoin.
Et vous, qu’est-ce qui vous aiderait à y arriver ?
Vous savez que si vous n’y arrivez pas complètement par vous-même, vous pouvez venir me voir ! Je suis là pour vous.
En attendant, écoutez donc la génialissime Swan Perissé dans « Mon corps »
Perso, j’adore !
Mais attention, tant de vérité dans un corps potelé, ça peut impressionner !
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